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Un récital de musique auvergnate en l’honneur de Raymond TREBUCHON remplit l’église Saint-Roch.
Jubilatoire et magique, écouté dans un silence recueilli et dans un cadre grandiose, classique et baroque, du 17ème siècle : l’église Saint-Roch, à Paris, c’est ainsi que se déroula, sous l’égide de la Ligue Auvergnate et du Massif Central, un concert remarquablement organisé dans le but de promouvoir les chants et la musique populaire de l’Auvergne mais aussi d’honorer les trente années de présidence dévouée de M. Raymond TREBUCHON, à la tête de la Ligue Auvergnate et du Massif Central.
Près de 1000 personnes s’étaient donc rassemblées, dimanche 23 janvier, à 16h, en l’église Saint-Roch pour vivre ensemble un moment rare et privilégié, véritable hymne au folklore et reconnaissance envers l’un des siens ayant donné le meilleur de lui-même pour valoriser les arts et traditions auvergnates.
Dans « ce lieu sacré, à l’acoustique irréprochable, siège de l’aumônerie des artistes », M. L’abbé DESGENS, curé de Saint-Roch accueillit avec joie le concert. M. Bernard LHERITIER, délégué général à la communication au sein de la Ligue Auvergnate et organisateur du récital, remercia ses nombreux compatriotes d’avoir répondu présents à ce pari et traça en quelques phrases choisies, le parcours hors normes du président de la Ligue Auvergnate.
M. TREBUCHON répondit par des remerciements chaleureux envers tous les acteurs de cette manifestation musicale et précisa que c’est avec son cœur qu’il a, au cours de ces trente années, « toujours dans un esprit amicaliste, fait de tolérance et de solidarité, fait en sorte de maintenir l’unité au sein du mouvement entre les 7 départements de la Ligue et l’activité associative caractérisée notamment par la participation de grandes personnalités », Il salua la présence de M. LEGARET, maire du 1er arrondissement, du maire de Saint-Mandé et de la pastourelle de la Ligue Auvergnate et du Massif Central, Mlle Mélody POMIER, laissant ensuite l’auditoire se laisser porter par les « mélodies élégantes, dans un esprit de spiritualité qui fait partie de notre culture ».
C’est alors « à un voyage à travers les paysages musicaux sur les sentiers d’Auvergne », que les chœurs de la « Bourrée de Paris », sous la présidence de M. Thierry BORREL, et la musique de « Cabrettes et Cabrettaires », sous la direction de M. Victor LAROUSSINIE, convièrent une assistance déjà conquise, redécouvrant les artistes dans ce décor imposant.
Le 1er tableau fit appel à des thèmes religieux et classiques tels Bach, accompagnés par l’orgue majestueux de Saint-Roch. Après l’évocation en chants et en musique des thèmes de la vie paysanne et des métiers suivis d’airs baroques à l’accordéon et à la cabrette, le 3ème tableau se déclina autour de chants anciens, devenus des classiques comme « Rossignolet du bois ». Les voix pures des solistes se marièrent merveilleusement aux chœurs talentueux et les complaintes à l’accordéon et à la cabrette se firent mélancoliques sous la statue triomphante de Saint-Roch. La 4ème partie offrit des bourrées chantées traditionnelles en occitan, conduites par l’accordéon diatonique et les cabrettes. Le tableau final transporta l’assistance au Moyen Age, avec des histoires chantées de troubadours et de châteaux et un magnifique duo de musettes avant une série de trois pièces pour vielle, cabrette et accordéon, toutes éblouissantes de maîtrise. « Le Pays Natal », « chant nostalgique des exilés de l’Auvergne », cher à M. TREBUCHON, fut l’apothéose de cette fascinante rencontre et déclencha une « standing ovation » de la part des participants, émerveillés par la virtuosité des choristes guidés avec art par Philippe MALIDIN et des musiciens. « Se Canto » interprété par un rutilant orchestre de cors de chasse précéda les félicitations émues du président de la Ligue Auvergnate, sous le charme de « ce récital d’une qualité exceptionnelle ». Il fit venir autour de lui tous ceux qui, au fil des années, ont su l’aider et le soutenir dans l’amitié pour que vive et perdure la Ligue Auvergnate et du Massif Central et c’est sous une salve d’applaudissements que la foule se dispersa, fière de tout ce talent si bien exprimé en chants et en musique et de la valeur de ses traditions, persuadée aussi d’avoir assisté à un moment de grâce, un vrai temps fort de l’Amicalisme.